Sociologie des amours enfantines : entretien avec Kevin Diter

Kevin Diter est sociologue. Il a soutenu une thèse en 2019 intitulée  « L’enfance des sentiments. La construction et l’intériorisation des règles des sentiments affectifs et amoureux chez les enfants de 6 à 11 ans ».
Actuellement, il travaille pour l’enquête ELFE du ministère de la culture et continue dans ce cadre son travail sur la culture des sentiments chez les jeunes enfants. Ses domaines de spécialité sont la sociologie de la socialisation, la sociologie des enfants, de la famille, du genre et des différenciations sociales.

Patrice Vibert: Dans ta thèse, tu étudies la construction des sentiments amoureux et donc l’intériorisation des règles présentes dans la sphère affective. Est-ce que tu peux résumer quelques-unes des conclusions de ta recherche ?

Kevin Diter: En fait, on peut décompenser les résultats en trois temps. Tout l’objet de ma thèse a été de comprendre comment les enfants apprenaient à aimer et à bien aimer. Bien aimer, c’est aimer de la bonne manière les bonnes personnes du bon sexe. Dans toute ma thèse, j’ai essayé de montrer ce que signifie la différence entre aimer d’amour et aimer d’amitié. Par exemple, l’amour se conjugue toujours vers l’autre sexe. Par exemple, on apprend aux enfants à parler en termes d’hétérosexualité. Il y a très peu de relations homophiles en terme de sexe qui sont considérées comme amoureuses. la caractéristique principale de l’amour est d’être hétérosexuel.

Ensuite un autre résultat qui va aussi dans le sens du sexe du sentiment est que les enfants des deux sexes apprenent très vite à reconnaitre que le sentiment amoureux a non seulement un sexe féminin et donc qu’il est fait principalement par et pour les filles, par exemple avec les produits culturels qui associent souvent amour et femmes, ou filles en tout cas.

Et ensuite j’ai montré aussi que les sentiments amoureux ont aussi un âge. c’est une chose faite par et pour les adultes. On envisage généralement que les enfants ne connaissent pas le vrai amour, ce qu’ils connaissent ce sont des petits amours, des amourettes, c’est comme cela que c’est présenté par les parents et les enfants intériorisent aussi très rapidement cette idée que l’amour c’est quelque chose qui sera là plus tard, un jour l’amour viendra. 

Ces deux règles des sentiments font que les garçons sont rapidement exclus de ce sentiment là parce que s’ils s’intéressent au sentiment amoureux, déjà ils transgressent une norme de genre, ce qui peut provoquer des insultes dans la cour de récréation. Plusieurs garçons sont venus me dire qu’ils s’étaient fait traiter d’amoureux. On peut traiter quelqu’un d’amoureux. Chez les filles c’est moins le cas, ce serait plutôt qu’on les accuse d’être amoureuse de la mauvaise personne, par exemple s’il est considéré comme bête ou s’il est gros, sale, etc… De plus, l’amour a un âge et donc le fait de vouloir d’être intéressé par ce sentiment là veut dire qu’on veut être plus grand que son âge car tu fais quelque chose qui n’est pas pour toi. Au ridicule de faire quelque chose de féminin s’ajoute le ridicule de se prendre pour un grand. Cette double transgression est importante dans la définition de ce qu’est un sentiment amoureux.

Cependant, j’ai montré aussi qu’en dehors de l’âge et du sexe le sentiment a aussi une classe sociale. Que ce soit les garçons ou les filles, les enfants sont plus à même de mettre en scène leurs sentiments, d’en parler à mesure qu’on augmente dans la hiérarchie sociale. Les classes intellectuelles, les journalistes,  professeurs d’université, les cadres de la fonction publique, un plus que les cadres du privé, en raison de diplômes plus élevés et d’une connaissance plus fine de la littérature psychologique vont intéresser beaucoup plus les enfants à ce sentiment et vont le légitimer. Les garçons et les filles de ces milieux-là ont deux fois plus de chance d’en parler tous les jours avec leurs deux parents, ils seront même plus à l’aise pour en parler. Par exemple, lors des entretiens, on voyait plus que des différences d’âge dans la capacité de parler de ça, les entretiens pouvaient aller de une heure trente jusqu’à quatre heures. Ceux qui pouvaient discuter quatre heures étaient non seulement les filles qui étaient plus à l’aise pour en parler mais aussi les garçons des classes supérieures parce que leurs parents leur apprenaient à en parler, à les mettre en mots.

Le dernier résultat qui m’a intéressé et qu’on a toujours l’impression que les couples sont homogènes, qu’ils sont soit en position privilégiée ou non. Moi je me suis intéressé à la position différentielle des parents et notamment aux couples atypiques dans lesquels les mères ont un statut social supérieur aux pères et dans c’est famille là ce qui est intéressant c’est que les enfants discutaient plus de sentiments amoureux. J’avais trouvé ce résultat là dans des enquêtes quantitatives et j’ai essayé de me demander pourquoi. Dans ces milieux là, les pères étaient plus investis dans l’éducation sentimentale que dans les autres familles. Les mères arrivant mieux à négocier la répartition des tâches domestiques et des tâches éducatives avec leur conjoint réussissait à ce que les pères s’investissent dans l’éducation sentimentale et la présence des pères faisaient augmenter la légitimité aux yeux des enfants de ce sentiment-là mais en fait cette légitimité augmentait car la seule présence des pères dans l’éducation sentimentale faisait que mécaniquement ce n’était pas quelque chose qui n’était que pour les filles puisque les pères s’y intéressaient et dans ces situations-là le pouvoir symbolique des mères est plus élevé car c’est elles qui ont la position dominante. De plus, ce qui est féminin est un peu moins dévalorisé dans ces milieux-là, ce qui fait que les enfants s’intéressent plus aux sentiments et cela pour les deux sexes, cela marche autant chez les filles que chez les garçons. Même les filles sont plus enclines à discuter avec leurs copains et copines de ces sujets-là, d’avoir des amoureux, etc..

Après j’ai travaillé sur le choix de l’amoureux ou de l’ami. de qui peut-on devenir amoureux ? qui peut-on avoir comme ami ? En fonction du sexe et du milieu social de l’enfant les critères de sélection évoluent.

P.V.: Ce marquage social t’est-il apparu rapidement ou a-t-il fallu un certain nombre d’entretiens pour le mettre à jour ?

K.D.: J’avais cette hypothèse-là que le milieu social devait jouer car il n’y aucune raison qu’il en soit autrement, l’amour est une pratique sociale comme une autre. C’est aussi en partie l’apport de mon travail par rapport à la psychologie, de dénaturaliser, de rajouter du social dans ce sentiment. 

Mais au début ce n’était pas si visible que cela et après progressivement oui dès que j’ai commencé à en parler. La gêne a permis de faire apparaître ce facteur.  En fait c’est là où je l’ai vu le plus, avec ceux qui étaient plus ou moins sensibles à vouloir discuter de cela avec moi. 

En fait parler d’amour ce n’est pas quelque chose qui est que pour les adultes et que pour les filles mais c’est aussi lié à la classe sociale. En fait comme je l’ai dit c’est aussi lié à la position différentielle des parents. Pour faire simple, quelle que soit la catégorie sociale où il est, même dans les milieux populaires, si la mère est dans une position sociale supérieure à celle du père, celui-ci va plus s’investir, et donc plus s’investir dans l’éducation sentimentale des enfants et donc eux vont plus s’y intéresser. Dans un milieu populaire, ce sera moins que dans les autres classes sociales mais ce sera plus que dans son propre milieu social. Donc les enfants les plus intéressés par le sentiments sont ceux qui viennent des classes supérieurs et ceux dont les mères ont un statut social supérieur au père, eux genrent le moins le sentiment, pour eux le sentiment n’est pas quelque chose de réservé aux filles même s’ils savent qu’ils peuvent se faire moquer et qu’ils le cacheront dans la cour de récré, mais ils considéreront que ce n’est ni réservé aux filles, ni aux adultes, car les parents les encouragent à parler de leurs sentiments, et notamment parce que dans les milieux supérieurs le sentiment est considéré comme quelque chose de nécessaire au bien être et au développement cognitif et social des enfants. Ça c’est important pour eux et il n’y a pas de genre à avoir là dedans même s’ ils déclarent en parler plus avec leurs filles car elles montrent un intérêt un peu plus grand, ils vont quand même questionner les garçons et donc ça réduit l’écart de genre.

P.V.: On a beaucoup parlé des garçons. Est-ce que le marquage social est aussi grand au niveau des filles ?

K.D.: Oui il est présent aussi chez les filles, car il y a l’effet d’âge. Même si les filles en parlent plus et on accepte qu’elles en parlent, on considère surtout dans les milieux populaires que c’est quelque chose qui ne concerne que les adultes. Par exemple , on va dire que ça vient des hormones. C’est par l’action des hormones qu’on va dire qu’on est attiré par les personnes de l’autre sexe, car les hormones sont hétérosexuelles, et ça les ferait plus s’intéresser. C’est plus les classes populaires qui ont cette vision naturaliste. Chez les classes supérieures, il est important d’en parler car c’est nécessaire à leur développement cognitif et social. Ce sont les filles des classes supérieures qui sont les plus à l’aise pour parler de cela, même si c’est pour mettre une distance en disant “moi je suis pas comme les autres filles qui veulent absolument le prince charmant” tout en pensant que ce sentiment-là est important mais elles ne veulent pas tout miser sur le sentiment. Si on parle en termes de pourcentage, c’est quasiment du simple au double, les filles des classes supérieures sont beaucoup plus nombreuses à parler fréquemment des sentiments amoureux avec leurs copains et copines et avec leurs parents tout en mettant à distance son caractère genré, les stéréotypes, le prince charmant, etc… 

P.V.: Est-ce que les parents ont conscience de l’influence qu’ils ont sur la construction des sentiments de leurs enfants ?

K.D.: Pas trop. Quand j’allais les voir au début, ils me disaient “ je ne sais pas trop quoi vous dire sur l’éducation sentimentale”. Ceux qui étaient le plus intéressés donnaient des livres, ils voulaient bien lire avec les enfants. Par exemple les “Max et Lili », “Max a une amoureuse”, « Lili est amoureuse”. Ça sur le genre c’est intéressant, ce n’est pas Max qui est amoureuse de Lili, il a une amoureuse et Lili est amoureuse. Qui est sujet, qui est objet de l’amour, ce n’est pas tout à fait pareil. Même si les parents des classes sup’ sont plus intéressés par ça, ils pensent que ce n’est pas encore là, même si c’est encore plus le cas dans les autres milieux. Dans les autres milieux, les enfants me disaient que leurs parents ne leur en parlaient pas trop et les parents me disaient qu’ils sont encore un peu jeunes et qu’ils verront cela quand ils seront au collège. Quand ils m’en parlent, je leur demande s’ils disaient comment ils s’étaient rencontrés avec leur père, car ce sont souvent les mères qui répondent à mes questions ( sur les 17 familles que j’ai vu j’ai eu trois pères en entretien) . Les pères qui étaient présents sont ceux justement qui étaient dans une situation sociale en dessous de la mère et ils étaient participants Les autres considéraient que c’était la mère qui était spécialiste de ces questions-là, c’est à elle qu’est en général dédié ce travail-là. Eux ils voulaient bien en parler mais je voyais les pères venir, partir, participer par à coup à l’entretien et pour vraiment parler ils fallait que les mères leur demandent de donner leur avis. Sinon ils disaient qu’il ou elle était un peu jeune, que c’était des amourettes et qu’ils verront ça plus tard. Dans le cas où les pères participaient vraiment à l’entretien, ils encourageaient les enfants mais savaient que ce n’est pas encore sérieux mais que ce serait sérieux plus tard et préparaient le terrain en fait. Ils me disaient “ on les brusque pas, ils viennent vers nous, s’ils ont des questions on y répond mais sinon on les laisse tranquille”. Par contre ils feront cela quand ils seront plus ado, il y aura des discussions…

P.V.: Est-ce que tu as fait un retour de tes recherches aux parents qui ont participé aux entretiens ?

K.D.: Je le faisais assez régulièrement, je suis resté plus d’un an sur mon terrain de recherche. On m’invitait lors des réunions parents-profs où je venais présenter des résultats, ils étaient intéressés. Comme on s’entendait bien j’étais souvent invité les trois années qui ont suivi ma recherche sur le terrain pour les kermesses, pour les anniversaires, la vie sociale de l’école et on discutait de manière informelle. Ils ont suivi cela et quand ils me demandaient je leur envoyait des articles.

P.V.: Comment ont-ils réagi par rapport aux résultats de ta recherche ?

K.D.: La plupart des résultats étaient sur leurs enfants donc ça les intéressait. Sur l’histoire des classes, certains disaient que c’était exagéré, que je grossissais le trait. je leur disais que j’avais l’échantillon de dix-sept familles sur lequel je faisais ma recherche sur le terrain mais je m’appuyais aussi sur une étude nationale réalisée auprès de 4900 enfants de 11 ans, c’est-à-dire 4900 familles, ce n’est pas seulement 10 ou 20. Mais je n’ai pas eu de retour comme quoi ils avaient l’impression que je les jugeais. Je retranscrivais ce qu’ils me disaient en expliquant en quoi cela crée malgré eux des inégalités, ce n’est pas voulu. Ils pensent que c’est pas de l’âge de leurs enfants donc ils retardent cela, mais en faisant cela ca attribue un sexe et un âge aux sentiments et donc c’est d’autant plus difficile pour les garçons de s’investir dans cettes sphère là et ca occasionne ce qu’on voit après dans la vie adulte où c’est plus difficile pour les garçons de parler de leurs sentiments. Eux attribuent cela à une timidité qui serait liée à la gêne ou à la psychologie masculine alors que pour moi c’est juste lié à la manière dont on l’a présenté aux enfants dès leur plus jeune âge.

P.V.: En décrivant la précocité de la socialisation des sentiments amoureux, es-tu résigné face à ce déterminisme social ou penses-tu qu’il y aurait des moyens pour faire “autrement” ?

K.D.: Encore une fois le déterminisme ne veut pas dire forcément que cela reproduit des inégalités. En fait, c’est le principe même de la sociologie, on explique les faits sociaux par d’autres faits sociaux et on l’impression qu’il y a un peu moins de liberté. Je pense qu’il y a quand même une marge de manœuvre où les enfants peuvent braconner et s’approprier d’une manière un peu différente ce que leur donne les parents mais dans tous les cas ils leur donnent un cadre de pensée qui est relativement homogène notamment sur l’hétérosexualité des sentiments.

En changeant le type d’éducation donné, ça peut produire des effets, par exemple une moindre différenciation des comportements entre garçons et filles, sur une plus grande implication  des hommes dans l’éducation sentimentale, je ne vois pas ce qui poserai problème là-dedans. Il y a des choses où oui ça demande de redéfinir le sentiment amoureux, de le délier de son aspect féminin, âgé et lié aux classes sociales. Mais cela c’est un travail qui ne peut se faire que sur la durée. En fait on n’est pas condamné à voir ces inégalités se reproduire. Par exemple, on a vu une baisse de l’homophobie, ça s’apprend mais ça prend des années.

Par exemple, dans mes entretiens avec les enfants, j’avais une question afin d’étudier jusqu’à quel point était intériorisé la représentation hétéronormée de l’amour. Je demandais aux enfants de me dessiner et de me raconter une histoire d’amour puis une histoire d’amitié. Ce qui est marquant, c’est que toutes les histoires d’amour c’est avec un personnage masculin et un personnage féminin. Il n’y en a aucune avec deux personnages masculins ou deux personnages féminins. Ça tranche aussi complètement avec l’amitié. Là ils peuvent être plusieurs, ils ne sont pas obligés d’être deux contrairement à l’amour. Même si en entretien ils disent qu’ils croient au polyamour, ils disent qu’on peut être amoureux de plusieurs personnes en même temps comme on peut être amis avec plusieurs personnes en même temps mais sur leur dessin, l’amour est celui qu’on leur montre tous les jours av ec leurs parents, monogame et hétérosexuel. Dans l’amitié ce ne sont que des amis qui sont du même sexe que l’enfant. Ça montre à quel point c’est intériorisé. Je n’ai donné aucune consigne à part “ dessine-moi une histoire d’amour, une histoire d’amitié”. 

P.V.: En insistant sur la classe sociale et le rôle des adultes, tu sembles mettre à distance le concept de “culture enfantine”. Est-ce que tu peux préciser ce concept et comment tu te situes par rapport à lui ?

K.D.: Le concept de culture enfantine est très important en sociologie de l’enfance. Ce concept a été importé entre autre par Julie Delalande, des chercheuses qui ont importé en France les childhood studies qui s’opposaient à une vision trop déterministe d’une socialisation de type durkheimienne ou bourdieusienne qui agirait directement sur les enfants qui seraient comme des pâtes molles qu’on pourrait modeler à l’envie. Ces chercheuses ont nuancé cela, ont montré que les enfants avaient des marges de manœuvre, qu’ils avaient des comportements, des règles qui n’étaient pas identiques à ceux des adultes et qu’il fallait les explorer pour pouvoir comprendre comment les enfants se construisaient, y compris leur identité de genre. . Les cultures enfantines, ce sont les règles, normes qui sont définies par les enfants.  Les pairs veillent alors  à ce que les autres enfants les respectent. Ce concept est intéressant mais pour moi il a eu comme limite de trop vouloir isoler la culture enfantine du monde des adultes. C’est sur sa relative autonomie vis-à-vis du monde des adultes que je ne serai pas entièrement d’accord. Sur le terrain on voit bien que les adultes sont constamment mobilisés, quand il s’agit de gérer des conflits, d’aider les enfants, etc… Ils font leurs propres règles sans nous mais on est toujours au-dessus d’eux. En fait, ils pensent toujours à nous, à la manière dont on agit. Par exemple, dans les jeux d’imitation, pour jouer au papa et à la maman, ils s’appuient sur le monde des adultes. Mais l’avantage de ce concept là a été de montrer qu’il y a une reproduction interprétative comme le dit William Corsaro où les enfants prendraient en gros ce qui les arrange chez les adultes. Je n’irai pas jusque-là, ce n’est pas ce qui les arrange mais ils arrivent à braconner, à s’approprier et les enquêtes de sociologues déterministes comme Julie Pagis et Wilfried Lignier montraient aussi cela. Ils l’appellent le recyclage symbolique. Ils montrent comment les mots d’ordre des adultes deviennent les mots d’ordre du monde enfantin, les enfants se réapproprient ces mots-là pour organiser les jeux. Mais ils montrent que toutes les réappropriations ne sont pas possibles et que même quand on étudie les enfants, le monde des enfants, il faut le relier au monde des adultes. En fait, c’est sur cette relative autonomie que je me détacherai du concept de culture enfantine même si ces chercheuses ont été importantes pour réaffirmer que les enfants ont une marge de manœuvre et qu’ils sont actifs.

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