Non mais sur toi, c’est joli – Kiyémis

Suis-je censée te sourire,
Embrasser tes blessures,
Balayer tes angoisses intérieures ?

Quand, submergée par la frayeur,
Tu me cries que mon corps
Incarne le pire de tes cauchemars ?

Mon corps,
Mes lignes,
Mes creux et mes vallées,
Mes vagues et mes tourbillons
Dessinent le mal absolu,
Le diable que tu souhaites fuir

Au détour de chacun de mes mouvements,
Tu croises une de tes peurs,
Et tu peins,
Sur ma peau trop flasque
Les contours d’un repoussoir.

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