
Claudel-Louis – deux trajectoires d’artistes mortes à l’asile.
Le titre « Camille-Séraphine » aurait été plus compréhensible : en effet l’usage du prénom, et parfois du seul prénom, est de mise quand il s’agit d’évoquer des artistes femmes. Pour les artistes hommes au contraire, au siècle et dans le pays de ces deux artistes, c’est plutôt le seul nom de famille qui est utilisé. Afin de les rétablir dans leur statut d’artiste, elles seront ici Claudel et Louis, plutôt que Camille (Claudel) et Séraphine (Louis, qui signe parfois Louis-Maillard, noms de son père et de sa mère, dite Séraphine de Senlis).
Read MoreMagalie Latry est agrégée d’arts plastiques et docteure en arts. Elle enseigne en collège et à l’université Bordeaux Montaigne. Ses recherches portent sur les femmes artistes et le concept de genre (genre artistique, sexe social).